Les lignes écrites avec générosité, dans la douleur du temps laissent apparaître le trouble du subconscient des tiroirs de la pensée, qui se vident au fur et à mesure que l’esprit renouvelle des idées créatrices d’un monde un peu plus séduisant. Néanmoins, le passé reste accroché aux parois du souvenir, où ce dernier dissèque comme un entomologiste tous les moindres détails.
Le passé est comme ce lierre rampant. Il vient agréablement décorer la façade de cette nature luxuriante. (Envie de s’y perdre?)
Nos yeux fragiles s’émerveillent par tant de grâce, et surtout par tant de simplicité quand elle devient émotive. La tendre lumière, l’harmonieuse musique du cœur laissent paraître la symphonie grandissante des déceptions, qui se consument peu à peu dans ce feu du passé, où les bûches encore rouges d’espérance laissent surgir le feu de notre enfance, qui caractérise une vie à venir, avec ses propres tourments.
Les anciennes évocations virevoltantes réveillent nos sens en émoi, à la rencontre de ces aventures qui nous fascinent, mais qui aussi nous plongent dans cette peur, qui entraîne la torpeur de vouloir découvrir les vérités de son âme.
Toutes ces vérités enfouies dans ce représentatif et profond lac, qui aujourd’hui a gardé le miroir de ses secrets, à travers le reflet de nos si naïfs sourires.
Comme quoi, le passé sait très bien jouer au chat et à la souris avec nos souvenirs, et ceux-ci se donnent rendez-vous au creux de nos grandes phobies, pour un peu plus nous désemparer, voire nous désarmer. Dans ce trouble, il faut nous dévêtir d’une histoire que nous nous étions insolemment accaparée!