Une sirène stridente hurle dans la nuit, à l’extérieur de cette voiture de police. On ressent l’effroi des ténèbres dans le noir clair obscur. La lune se confond dans les nuages parsemés d’images aux allégories, qui ont une ressemblance frappante avec une aquarelle de Salvador Dali.
Pourquoi ce détail dans la perception de ce voisin qui passe ses journées collé à la fenêtre? Il faut savoir qu’à la suite d’une longue maladie il a perdu l’usage de ses jambes, il est cloué à un fauteuil roulant aux tubes froids de ce métal robuste, et si impersonnel dans la conception de sa fabrication. Ce voisin enfermé chez lui, il ne reçoit que la visite de la femme de ménage préposée aux courses, des taches qu’elle s’acquitte en début de semaine, et son aide soignante…
où il peut de tant à autre plaisanter avec cette rousse volontaire et avenante, qui adore les petits chocolats que lui offre chaque jour son fidèle donateur.
Il réfléchit longuement aux conséquences qui ont entraîné la mort du propriétaire au numéro quatre A.
Comment peut on comprendre le fait que ce jeune- homme à la trentaine frappée,soit mort dans d’atroces douleurs? Une nuit comme celle-ci après avoir avalé des comprimés pour une violente douleur de tête?
Quoi qu’il en soit, le drame s’est produit dans les chuchotements et autres messes basses de la nuit. Mais revenons en à cette nuit, où suite à la prise de ce médicament pour les dits maux de tête, ce jeune -homme porté par les douceurs de la pénombre nuitée, il lui arrivait souvent de rester scotché devant son ordinateur à mater les films un peu cochons, disons classés X…
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